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Ressources et Population

La population était autrefois essentiellement agricole. L’établissement de l’usine électrique, à la fin du siècle dernier, la construction des voies ferrées et du tunnel du Montreux - Oberland - Bernois et des chemins de fer électriques de la Gruyère, au début de ce siècle, apportèrent des occasions de travail, en même temps qu’ils amenèrent une quantité d’ouvriers étrangers, des Italiens en majorité. L’élément non paysan augmenta alors considérablement et la physionomie de Montbovon fut complètement transformée. A cette époque, de nombreux bâtiments furent construits, les 4 gares (Montbovon - Les Sciernes - Allières - Les Cases) la sous-station électrique du MOB, l’atelier dépôt du MOB. Les deux hôtels, l’école, la boulangerie, la laiterie, l’abattoir.
Des industries s’établirent successivement dans le grand bâtiment qui subsiste encore au nord du village. On y développera au fil des ans une fonderie, une fabrique de carbure de calcium, l’usine métallurgique (ferrochrome), une tannerie, une fabrique de vernis, de tapis de jeux… mais aucune ne réussit à s’implanter durablement.
Depuis a fin de la guerre, en 1945, précisément à cause du manque de places de travail, la population diminue, lentement d’abord, puis la régression se précipite. Les petits paysans doivent s’en aller, n’ayant plus les moyens de vivre sur 1cm terre. Aujourd’hui, il n’y a plus que 13 producteurs de lait, alors qu’on en comptait plus de 40 aux environs de 1940.

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Voici l’évolution de la population résidente selon les recensements fédéraux

  • 1850     387 habitants
  • 1900     611 habitants
  • 1910     516 habitants
  • 1920     544 habitants
  • 1930     537 habitants
  • 1940     534 habitants
  • 1950     483 habitants
  • 1960     338 habitants
  • 1970     300 habitants
  • 1980     283 habitants
  • 1990     265 habitants
  • 1997     250 habitants
  • 2002     Fusion Haut-Intyamon

Mais, malgré la démographie en baisse, Montbovon continue à vivre. De grands travaux ont été menés à bien durant la seconde moitié de ce siècle, la construction des routes alpestres (les Pichons - La Cuvigne - la Boveresse, Allières – Orgevaux, la jonction Montbovon – Allières – barrage de l ‘Hongrin – col des Mosses, l’adduction générale d’eau potable dans les hameaux et à Allières).
Route, eau, éléctricité, voilà trois facteurs qui permettent d’entrevoir l’avenir sereinement.
Le tourisme n’est pas resté en rade, un vaste réseau de plus de 200 Km de chemins pédestres et de cycle tourisme est balisé. De nombreux vacanciers augmentent sensiblement la population en été.